Le retour d’un homme dans sa campagne d’origine.
Pour l’enterrement de sa grand-mère.
Il vient avec sa fille qu’il ne reverra plus après ça.
Dans ce retour aux terres originelles, se mêlent les désirs du temps présent, les frayeurs du passé.
C’est un voyage dans les temps que nous propose Didier-Georges Gabily, dans une langue formidablement belle.
Une histoire d’amour et de désirs fabuleux d’un père pour sa grand-mère, et pour sa fille.
Un trouble entre réalité et mythe.
Une fuite en avant vers le passé.
Gabily avec Couvre-feux nous plonge dans la tête d’un homme qui se parle d’un événement marquant de son histoire.
Une immersion poético-fantastique dans les brouillons de pensées d’un être en quête de son passé pour éclairer une enfant.
Cet homme est déchiré entre tout, déchiré d’avoir perdu tout.
Cette enfant j’aime l’imaginer, rattrapant son père à chaque instant où il fuit en pensée, le touchant, profitant de l’instant précieux et rare avec son père. Son père à l’instant absent.
Sommes-nous absents au présent?